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“UNE PREMIERE EXPERIENCE D’AMPLEUR IN SITU”

Nous avons saisi l’opportunité de travailler sur la question du réemploi IN SITU en lien avec le Département de Saône et Loire pour la réhabilitation totale de la demi-pension du collège Robert SCHUMAN à Mâcon. Nous avons pu sélectionner une quantité intéressante de matériaux. Ces derniers ont été déposés soigneusement par les entreprises présentes sur le chantier, stockés sur place puis enfin, réintégrés au projet.

- Une porte en acier laqué,
- Trois fenêtres PVC,
- Des portes stratifiées,
- Deux auges,
- Des dalles de faux-plafond,
- Deux WC et deux lave-mains,
- Des radiateurs acier.

Nous avons pu tirer profit de cette expérience en prenant bien conscience : . des freins psychologiques liés au réemploi : il peut être compliqué pour une entreprise de mettre en œuvre des matériaux de réemploi pour une raison bien inattendue et ce malgré la demande conjointe du Maître d’Ouvrage et de Maîtrise d’œuvre : le fait de ne pas livrer un travail neuf génère une insatisfaisaction liée à la qualité du travail ; . de l’importance du raisonnement en amont et de la planification de l’espace de stockage sur site. Cela nécessite une grande rigueur en amont et pendant l’action avec les ordres donnés afin de ne pas perdre de temps et d’énergie en manœuvre. La mise en valeur des éléments réemployés sur plan du projet est un outil précieux, mais pas suffisant. Il est aussi nécessaire de représenter l’organisation du stockage et la logique d’entrée et sortie des matériaux à l’intérieur de l’espace dédié (le premier objet déposé et donc rentré en stock va dans le fond et n’est pas nécessairement le dernier objet à sortir du stock !!). Au final, la plus partie des matériaux sélectionnés a bien pu être remise en place et le résultat est souvent bien proche du neuf notamment quand une intervention est prévue pour rendre de l’éclat au matériaux réemployés (peinture sur radiateur ou porte, nettoyage)